samedi 2 juillet 2011

Un jardinier à Bogor

10h 30, Bogor, campus universitaire...
Non, ce n'est pas un rêve, nous sommes bien en Indonésie. Le réveil est difficile, nous allons avoir besoin de plusieurs bonnes nuits de sommeil pour se requinquer!!!
Oh! Une femme de ménage!!!

Ersto doit venir nous prendre vers 11h, nous sommes prêts un peu avant et décidons de nous aventurer dans les rues adjacentes à notre studio. La circulation est très dense et les motos ou scooters se doublent en plein virage, klaxon à tout vas, frôlant les rares piétons, les vendeurs ambulants et les échoppes de tout et n'importe quoi.
Çà et là on peut trouver en vrac des restaurants, des vendeurs de fritures, des marchants de bouteilles de gaz, un mécano, des échoppes avec 4 ou 10 photocopieurs, un bar internet...

La circulation se stop soudain... un coq est sur la route. Il est vraiment beau et ne semble pas dérangé par l'avalanche de klaxon qui a débuté. Finalement il regagne fièrement le "trottoir" d'où il vient et la frénétique circulation reprend son cours. Plus ça vas et plus on se demande s'il y a un code de la route dans ce pays.

Arrivé devant la "résidence", Tom reçoit un appel, c'est Ersto qui nous envoie son chauffeur, mais celui-ci ne devrait pas être là avant 30 bonnes minutes. On se rejoindra dans la villa du Dr Tinoek. 5 minutes plus tard, Agus est là et nous conduit à la villa.
Les routes étaient correctes, quoi que relativement étroites jusqu'ici, mais en tournant dans le quartier résidentiel, elles se sont transformées en pistes, aménagées de "dos d'ânes-rigoles". Ça chahute pas mal.

La villa du Dr Tinoek porte bien son nom. Le bâtis, relativement joli et bien entretenu (par rapport à tout ce que nous avons vu jusqu'ici), est agrémenté d'un joli jardin d'une centaine de m² dans lequel la propriétaire cultive des plantes en pots dont certaines nous sont étrangement familières (sauf qu'en France, elles poussent en intérieur).
Ersto et sa fiancée arrivent finalement vers 13h et nous partons manger dans un autre restaurant typique. La cuisine indonésienne est vraiment variée en gouts et en couleurs, le poulet frit est justement épicé et le riz absolument délicieux.
Le jardinier du Dr Tinoek

Départ pour le "small" mall, tout de même trois étages. Nos besoins sont faibles mais de premières nécessités et comme nous n'avons pas de frigo, nous ne prenons que de l'eau et quelques biscuits à manger.

Nous décidons également d'acheter des cartes Sim pour pouvoir joindre et être joints par nos hôtes, car lorsqu'ils appellent Tom, ça coûte excessivement cher, alors que la carte nous est revenue à 2 000 rps (soit moins de 16 ctm €). Nous achèterons un cellphone lundi car la carte ne sera pas active avant.

Enfin, nous rentrons au studio avec Ersto afin de régler le proprio, 2 500 000 rps pour 1 mois soit 200€... pas mal.
La CLIM (dédicace à Seb et Victor en Inde qui n'en ont pas)

La journée se termine studieusement, à mettre à jour le blog et à contacter nos proches, car oui!!! nous avons internet dans le studio and free!!! That's great.

Nous dinons dans le resto en face de la "résidence", une soupe, un peu épicée et nous rentrons nous coucher, enfin presque, le temps de faire ça et là quelques bricoles, il est déjà trop tard!!!

Aller, see you soon every body

Fred & Tom




Dubaï, le super marché géant

Nous voila à Dubaï pour 4h (on pensait 8 mais on a du mal lire, ref à Bâle au lieu de Zurich). Il est 00h15. Avec le Duty free, Fred décide d'aller acheter des cigarettes, nous voila donc partis à la recherche d'un tabac. Oh surprise, l'aéroport de Dubaï est une sorte de "mall" géant, succession de boutiques dans lesquels tous les produits sont en accès libres et encore plus surprenant, bondé de monde!!! Il est 1h du matin quand nous faisons les courses et on doit faire la queue aux caisses.

Un aménagement paysager dans l'aéroport
Après 2 cartouches et une bouteille de martini, nous nous dirigeons vers les bars, il parait qu'il en existe un où l'on peut fumer. Effectivement, devant des ascenseurs, des hôtesses nous invitent à y accéder en nous présentant la carte des boissons sur IPad°... l'ascenseur est juste magnifique (marbre au sol, dorures sur les armatures...). Le bar est class lui aussi, canapés avec coussins et carte des boissons sur IPad° .


Un beau-gosse choisi sa conso sur IPad°
Le prix des consommations est quand même élevé, nous ne nous attardons pas.
Avant de reprendre l'avion, nous prenons un Mcdo° (la honte quand même hein?) mais avec 1L de boisson et pas envie de payer 50$ par personne pour un repas...

Tom ou l'indécision
On voit passer des arabes dans leurs types de soutanes blanches, ils ont la classe quand même, on reconnait bien les nationalités avec les vêtements et on se dit que les européens en voyage... ils sont vraiment mal sapés.

Bref, nous terminons notre succulent repas et partons pour la salle d'attente du Boeing 777 pour Jakarta. On est un peu déjà en Indonésie, la moitié des passagers sont des locaux.

Let's go pour 8h de vol.

Good by Dubaï, see you soon.

Zurich to Bogor: 50h

Nous voilà à la fin d'un trajet qui nous a fait voir Zurich, la gare de Bâle, de Strasbourg, un bistrot parisien, l'immense aéroport de Dubaï, celui de Jakarta et le quartier du campus de Bogor.
 
Départ de Zurich
Partis à 15h30 de Zurich, nous avons pris un intercité suisse jusqu'à Bâle. A Bâle, nous retrouvons notre bonne SNCF qui nous offre un changement de seulement 3min à Strasbourg vu que nous avions du retard ( c'est la sncf qui boycotte...)
Donc, arrivé à Strasbourg, super Fred fait chacun des quais pour repérer le TGV et Thomas s'élance vers les panneaux d'affichage... Qui l'a eu? Fred évidemment ... Dés le 2e quai, il a bon, et Thomas ne trouvant pas le TGV sur les affichages (trop tard pour encore être affiché), se retouve seul à Strasbourg... 1 heure de retard à l'arrivée.
Direction Rue du faubourg poissonnière, on dépose les valises, on met les PC et le HTC à la charge et on repart direction le Café épicerie où nous dégustons un aiguillette de canard et du bon vin (un peu trop) avant de les oublier pour 2 mois d'asian food.
Le café épicerie - une soirée parisienne
Jeudi matin, levé 9h30 - achat de valise pour Fred (la sienne était déjà morte...) et décollage pour Charles de Gaule avec un kebbab à la main.
16h: le monstre est devant nous, la salle d'embarquement ressemble au stade de France lors d'un concert de U2. Nous pénétrons dans l'A380-800 d'Emirates Airlines.
A380-800

Assis l'un derrière l'autre, nous sommes excités comme des puces durant les deux premières heures du trajet.
Arrivée à Dubaï à 00h15 (heure locale), le trajet fut plutôt bon, il est sûr que cet appareil est difficile à poser, le pilote a galéré. Nous entrons dans un aérogare au moins aussi grand que ceux de Roissy sauf qu'il est neuf et luxueux. (Voir l'article sur Dubaï.)

Nous reprenons vers 5h du matin (heure locale), un 777-700 d'Emirates Airlines, nous avons à nouveau notre propre petit écran de jeux, films, radio etc mais les sièges sont moins agréables et nous avons un peu moins de place. Dommage, nous partons pour 9heures de vol. Nous tombons de fatigue mais c'est compliqué de dormir, la fatigue s'accumule, la fin du voyage est un petit suplice.
Arrivée à Jakarta à 16h30 au lieu de 15h30 (heure locale). Puis 1h30 après pour le Visa de Fred, nous voilà avec nos valises. Agus est là avec son petit panneau avec nos noms. Le chauffeur-homme à tout faire d'Idea est adorable mais ne parle que quelques mots d'anglais. Nous commençons à comprendre que l'anglais est surtout l'affaire d'une élite et d'une tranche d'âge.
Et puis l'incroyable traffic indonésien, le code de la route est absent mais les voitures sont en nombre. Nous sommes alors un vendredi soir de départ en weekend en pleine vacances d'été... Le phénomène des bouchons à cette date serait-il mondiale ? 2h30 au lieu de 1h mais heureusement nous sommes dans une voiture climatisée.
Arrivée sur place, Ersto le manager d'Idea est là pour nous accueillir avec sa petite amie et son petit frère. Les prénoms sont déjà oubliés, on est pas encore très fort pour les retenir.
Ils nous font faire un petit tour dans le quartier et nous emmène manger dans un immense resto indonésien.
Découverte géniale: c'est délicieux.
Retour à l'appart, rangement et dodos avec la clim.
L'impression générale pour l'instant: nous partons pour 2 mois de pure découverte mais là, nous sommes creuvés et c'est tout !

Fred et Tom

mercredi 29 juin 2011

IFLA, suite et fin

Le temps est lourd ce mercredi.
Nous participons à nos dernières conférences non sans regrets. Durant ces 3 jours nous avons pu approcher ce qu'est notre métier à la sauce internationale. C'est incroyable de voir l'émulation mondiale qui peut être faite autour du landscape.

Notre toute dernière réunion est la taskforce dont notre entreprise d'accueil est membre. La réflexion porte sur les "landscape architect without border", à l'image de médecins sans frontières, architectes ou ingénieurs sans frontières (www.isf-france.org), cette organisation cherche à créer une émulation pour devenir un soutien aux populations en difficultés, les conseiller et les guider vers une utilisation de leurs paysages en préservant les ressources naturelles. Elle cherche également à prévenir les détériorations des paysages dans les pays en développement en permettant l'accès aux techniques et connaissances des architectes paysagistes.

La taskforce est un incroyable groupe de réflexion dont les participants viennent de tous les pays (Indonésie, Japon, Taiwan, Inde, Canada, USA, Angleterre, Mexique, Argentine, France...). Les manières d'exprimer des idées et des modes de pensée, les prises de parole, le respect sont vraiment très intéressants: les occidentaux parlent fort et longtemps tout comme l'indien, au contraire les asiatiques parlent lentement et ne prennent que peux souvent la parole, mais avec une idée bien précise et pertinente.


Il est maintenant l'heure pour nous de quitter Zurich, notre train est pour 15h.
A plus tard depuis Paris

Gala

Nous étions en train de terminer le message précédent quand deux hongrois passent devant nous en demandant si nous allions au gala. Parlant avec un fort accent, nous ne comprenons pas dans un premier temps puis "tilt", ils nous proposent 2 invitations pour le gala pour lequel nous n'avions pas pris de place étant donné le coût (130CHF). Pas de galère à trouver un kebab pas cher, nous voilà avec un diner de gala avec des architectes du monde entier ! Arrivée sur place... plus de place mais on nous rassure en nous disant qu'une table est en train d'être installée. Ouf ! Le rêve continue! Merci à Tamas Vicze de Budapest (www.green-city.hu)
Pause pour prendre une photo de la salle depuis les tables de l'apéritif...


Et voilà nous nous asseyons à la table de Yaser Abbunnasr de l'American University of Beirut, de Michael Koch et Maresa Schumacher du bureau Yellow z (Hongrie et Allemangne), de Amnha Ksenova (mauvaise orthographe car c'est en slave) de Minsk (Biélorussie), de Jolanta Gryczynska de la société Calla (Pologne) et d'une suissesse qui ne nous a pas donné son nom.

La soirée s'est déroulée sans impair de notre part car malgré notre anglais difficile nous avons pu défendre notre vision à propos d'un débat sur les logiques de l'architecte et de l'ingénieur. Nous avons ainsi fait la promotion de l'itiape, discuté colloque et philosophie de l'aménagement; du regard artistique au technique.

Ce fût une plongée dans le "grand" monde du paysage qui considère non pas les parcs et jardins mais l'aménagement du territoire dans son ensemble, entre choix de société et choix artistique.
De quoi encore nourrir le débat sur le futur colloque itiape...

A très bientô

Fred et Thomas

mardi 28 juin 2011

L'international - Impressions personnelles

Fred: 
Les joies de l'international, les prises électriques  ne correspondent pas, les magasins n'ouvrent pas avant 10h... Bref, pendant que tom se prend la tête avec la taskforce, je trouve de quoi charger nos appareils électriques. Ensuite, discussion seul à seul avec Peta, j'ai des progrès à faire!!! Mais petit à petit ça s'arrange. Bilingue à la fin du voyage? Peut être! lol. Quelle expérience merveilleuse.
Fred by night in Zurich - tralala tuch
Tom:
Je suis dans un état d’excitation intellectuelle que je n'ai pas eu depuis longtemps à propos du paysage. Je découvre le monde des architectes paysagistes. Au niveau international, l'aspect artistique affleure à peine, c'est la technique, la politique et les méthodologies qui sont au premier plan et j'avoue être très impressionné. Je ressens également la place qu'un ingénieur peut avoir dans ce monde et çà me rassure sur mon choix.
Concernant les missions pour l'Indonésie, je me retrouve à travailler sur des projets concrets à propos d'espèces emblématiques de la protection de la nature dans le monde, c'est fou et inespéré de revenir à mon BTS ainsi.
Je savoure la situation et découvre l'immense ouverture que représente l'international et la mondialisation. Globalisaton is dangerous but good. It's a risk that we have to take. L'anglais se fait plus fluide même s'il ressemble encore à du petit nègre mais ces jours à Zurich sont pour nous une merveilleuse mise en jambe pour nos deux mois.
 Zurich by night - Thomas redécouvre son reflex !

Futurs à court et moyens termes- Approches professionnelles

Arrivée à 8h sur place en quête d'un adaptateur électrique, nous avons finalement pu discuter avec Peta (et non Pita) vers 10h30 après les 2 premières conférences sur les zones périurbaines.
Nous travaillerons donc bien sous la responsabilité de Peta sur des projets qui ont tous pour objectif la protection d'espèces endémiques indonésiennes. (Rhinocéros, Jaguar , Aigle , Gibbon, Raflaisie...).
A part pour la raflaisie, il s'agit surtout de proposer un cadre pour l'implantation des futures structures touristiques dans les parcs indonésiens de façon à ne pas détériorer leurs habitats (éco-tourisme).
Nous devrons donc réaliser des analyses de terrain et proposer les meilleures techniques tout en gardant une approche artistique et culturelle (prise en compte de la physionomie de l'habitat local).
Exemple de travaux réalisés par Idéa
Nous devrons donc travailler sur Autocad, Sketchup, système de relevés GPS et SIG, techniques et matériaux locaux etc...
Peta nous a demandé si nous étions prêt à travailler tard lors des rendus des projets... L'expérience Itiape Antibes a parlé, nous sommes prêts !
Enfin, Tino et Peta ont été très TRES intéressé par les capacités sous-marines de Fred. En effet, sur le parc marin des relevés topo et écologiques sont nécessaires sous l'eau et elles n'ont pas ses compétences dans leur équipe. Le plongeur est plus que chaud, un petit rêve se réaliserait ? Unir paysage et plaisir...


A midi, Thomas a rejoins la réunion de la taskforce pour la création d'une structure déjà baptisée (Landscape Architecte Without Border). Etant arrivé à la fin de la réunion, Thomas n'a pas pu tout suivre sur les discussions mais celle-ci se prolongera demain. Elle s'est terminée aujourd'hui sur le calendrier qu'ils désirent mettre en place. 3 étapes: une étape de prospective et de théories, une étape d'analyse d'une situation et une étape de mise en oeuvre. Trois ans pour établir une manière d'aborder les problèmes de sous développement ou de post-catastrophe naturelle. L'objectif est de se faire connaître et de prouver au milieu de l'humanitaire et du développement que les architectes paysagistes ont des outils et des capacités qui peuvent aider à la mise en place d'opérations.
Même s'il s'agit d'architecte paysagiste, les ingénieurs du paysage ont leur place dans ce type de projet car il est indispensable d'avoir des conducteurs de travaux et des avis techniques pointus sur les opérations envisagées.
Thomas désire lors de la seconde rencontre proposer cette idée. Nous verrons l'écoute rencontrer. Mais pour l'instant, ma venue dans le groupe n'a posé aucun problème et çà a été l'occasion de rencontrer Nathalie une architecte anglaise qui a introduit dans le groupe l'idée que la méthodologie peut s'élargir aux situations de développement et non seulement aux crises suivants les catastrophes naturelles.
J'ai pu également faire connaissance du délégué japonais de l'IFLA, Hiko Mitani et son collègue le président  de l'international consortium "Landscape and Ecological Engineering" Yukihiro Morimoto dont nous reparlerons plus loin. C'est une superbe rencontre car ces travaux sont au coeur des problèmatiques du développement durable dans les espaces verts. Il a participé à la rédaction de l'ouvrage suivant: Landscape Ecological Applications in Man-Influenced Areas: Linking Man and Nature systems. by Sun-Kee Hong, Nobukazu Nakagoshi, Bojie Fu and Yukihiro Morimoto...
Toutes les parties du monde étaient représentés à cette réunion sans complexe et constructive.


Nous avons ensuite continué la journée avec des conférences sur la biodiversité en ville.
1er intervenant:
Docteur Stephan Braenneisen, chercheur à l'université de Zurich et spécialiste des toitures végétalisées.
Son intervention était un retour d'expérience sur l'apport de biodiversité que permet des toitures végétalisées en ville. Nous avons découvert que l'utilisation de substrats naturels et locaux est possible voir même recommandé pour la réussite des projets et que l'intérêt d'y planter des espèces régionales permet à ces toitures de jouer dans la dynamique des corridors écologiques.
2e intervenant:
Yukihiro Morimoto, Kyoto University, Japan. Il nous a présenté ses recherches sur la biodiversité et les microhabitats des jardins de Kyoto. une application urbaine de la théorie des iles, un vrai apport et un recul sur l’aspect de patchwork des parcs en ville.
3e intervenant:
Marco Moreti, Swiss Federal Research Institut (WSL). Il nous a présenté un gigantesque travail sur les bénéfices pour les populations et la nature de l'amélioration de la biodiversité dans les espaces publics. Ce travail basé sur des recherches scientifiques en écologie et sociologie permet de donner une base solide aux politiques de développement durable dans les espaces verts.
4e intervenant:
Jessica Canfield, Université du Kansas, USA. Elle nous a présenté un immense projet à Denver (Colorado) de transformation d'un ancien aéroport en un espace naturel. De la reconstruction de milieu pure et simple à partir d'un terrain pollué en cœur de ville.

Ces diverses interventions nous ont montrés que les itiapes ont des bases solides dans ces domaines car à aucun moment nous nous sommes sentis noyés par ces sujets pourtant présentés de manière érudite et en anglais. L'avenir est dans ces concepts, nous devons les approfondir car ils traversent les frontières et sont au cœur de toutes les problématiques d'écologie urbaine.

L'enseignement principal de cet après-midi est pour nous: l'éducation à la diversité de la nature est le levier essentiel des futurs politiques environnementales de nos villes. Les enfants seraient-ils encore le meilleur vecteur de révolution ? Nous approfondirons ce sujet dans l'onglet : autres réflexions.

A bientôt

Fred & Tom

lundi 27 juin 2011

La rencontre...

Après un après-midi consacré à l'agriculture urbaine, paysagisme de demain et opportunité exceptionnelle pour les entreprises du paysage en France, nous nous sommes mis en quête des représentants indonésiens. En route, une rencontre particulière: L'urban farmer box !



Un contener...
Enfin presque... Poissons, hydroponie et culture hors sol sans intrants...



Puis retour au palais des congrès: nous cherchons toujours...


Nous attendions dans une pièce à l'entrée du congrès sans savoir si nous allions arriver à les retrouver... Et boum ! Après le calme, l'ouragan indonésien... C'est un calme asiatique et des idées qui fusent à toute vitesse.
Welcome to Tino and Pita, nos futures chefs ! Nous apprenons d'abord qu'elles désirent surtout connaître nos envies et les exigences de notre école. Après quelques échanges encore difficiles en anglais nous comprenons que nous serons 6 étudiants dont 2 indonésiens et 2 malais. L'international paysagiste continue !
Elles nous proposent directement 4 projets possibles:
- un parc national marin
- un parc national de montagne
- un parc national d'une rivière -jungle
- un district du parc botanique de Bogor (plus grand parc botanique colonial d'asie) où nous devrons étudier la mise en place d'une protection de la raflaisie (plus grande fleur connue au monde).
L'ouragan souffle dans nos têtes !
Incapable de répondre sur cet éventail passionnant Pita nous propose de nous montrer les projets demain et de prendre une semaine pour choisir le sujet d'étude.
Elles reviennent à Bogor le 6 juillet, d'ici là nous devons visiter les parcs en question et discuter avec nos collègues étudiants pour déterminer notre projet d'étude.


Ersto nous cherche actuellement un studio universitaire sur le campus de Bogor à 20min en transport (quand il n'y a pas de bouchon) du centre ville et de notre futur bureau !


Maintenant nous devons trouver des adaptateurs suisses, de la nourriture et de la boisson pour finir notre journée correctement !


A demain


Fred & Tom

Lancement du blog en direct de Zurich

Bonjour à tous,

Et voilà les 2 itiapes antibois en route pour le monde du paysage.
Après une matinée consacrée au lancement du 48e congrès mondial des architectes du paysage, nous voilà dans la première table ronde intitulé: Food Urbanisme.
De quoi faire tourner nos méninges sur une thématique qui nous tient à coeur: faire revenir le potager et le paysan dans le coeur de nos villes si minérales.
Voilà une belle idée de révolution lente. Est-ce un écho à l'intervention de Mohammed Eshahed l'égyptien, de l'Université de New York? Il a travaillé sur la réappropriation de l'espace public par les égyptiens depuis le début de la révolution égyptienne. La vie politique de la place Tahir est un exemple pour tous. La renaissance de l'art urbain et la prolifération des débats nous montre à quel point l'espace public est politique.

Après cette introduction engagée, nous reviendrons vous parler de notre rencontre avec Tinoek et Puspita, nos 2 "chefs" pour les mois avenir et de notre rencontre avec une paysagiste libanaise, témoin des grands aménagements en cours dans le monde arabe.

Bye,

Fred & Tom