vendredi 16 septembre 2011

In our heart

Mr. Bidy, Soehartini (Dc Tinoek) husband is asleep sunday. We think about his familly and Docteur Soehartini.
Good bye Mr. Bidy. It was very nice to meet you and your smile is a sweet souvenir for us.


Fred & Tom

lundi 22 août 2011

Pas de conexion!!!

Désolé pour les lecteurs les plus assidus, nous n'avons malheureusement pas eu de connexion internet ces derniers jours. Les articles arriveront avec un peu de retard.

Sachez tout de même que cette dernière partie du voyage c'est déroulée entre le parc national de Bali Barat qui est confronté à une problématique majeur puisque la route principale dessert le port de Guilimanuk et se voit donc envahir de centaines de camions quotidiennement. Les problèmes de déchets restent omniprésents, même dans des zones aussi reculées qu'une île protégée par le parc. Et la gestion du tourisme n'est pour l'instant qu'un doux rêve (malgrès la réputation de Bali).
Nous détaillerons nos impressions dans un prochain article.

Ensuite nous sommes partis pour Lovina, ville côtière de la partie nord ouest de Bali, puis passage à Ubud, foyer de l'art et de l'artisanat indonésien.

Aujourd'hui Fred est reparti pour Jakarta où il présentera notre travail dans le parc de Bali Barat à Ibu Tino, pendant que Tom profite de sa lune de miel avec sa femme qui vient de le rejoindre.

Une page se tourne, le retour à la réalité risque d'être délicat! Photos et articles arriverons bientôt.
See you soon

jeudi 11 août 2011

Lac Toba - Lobbying à Jakarta pour le développement du peuple Batak

Nord de Sumatra- Le lac Toba


Cette émission a deux autres volets également disponible. C'est une petite introduction sur le caractère exceptionnel de ce lieu.
De façon moins éloigné dans le temps, c'est également le lieu de vie d'une ethnie très connue de l'Indonésie: les Bataks (à ne pas confondre avec les Batak des Phillipines, petite ethnie en danger dont il ne reste que 300 représentants). Les Bataks du lac Toba sont connus pour leur exceptionnel culture. Exceptionnel par la sophistication de leur art mais aussi et surtout connue pour son cannibalisme et sa magie.
Quelques Bataks

Le cannibalisme a été interdit par l'ancien colon (les hollandais en 1890 mais d'après certaines recherches, cette pratique aurait fortement diminué avec l'arrivée des deux religions monothéistes.)
Sa magie est composée de 3 types: la magie protectrice (appelé magie blanche chez Harry Potter), la magie destructrice (ou magie noire) et la magie divinatoire ou oracle. La magie blanche est basée sur de fermes connaissances des remèdes à base de plantes et des énergies et esprits à l'aide d'amulettes.
Leurs maisons sont également typique.


Batak house



Mais pourquoi vous parlez des Bataks... Parce que le 11 août dans le restaurant chic du ministère de la forêt nous avons eu un repas de lobbying pour le développement de la région du lac Toba. Pourquoi ? Parceque cette région est en difficulté comme de nombreuses autres régions d'Indonésie, l'exode rural vide les îles une par une et Java se remplie. Ersto rigole jaune en disant souvent que Java va couler.
Le mari du Docteur Tinoek est originaire du Lac Toba et a été professeur de foresterie durant toute sa carrière à l'Institut d'Agriculture de Bogor et le gourveneur actuel de la région de Sumatra dans laquelle se situe cet immense lac volcanique est un de ses anciens élèves.

Arrivée tôt le matin au ministère, nous avons rencontré le gouverneur, la responsable du tourisme dans la région, l'assistante du gouverneur pour le développement de cette région et Carlos. Carlos est citoyen indonésien depuis peu, il était espagnol. Blasé par la politique et les projets à l'indonésienne, il est quand même marié à une indonésienne et est l'artisan du premier festival de parapente international qui comprend une compétition internationale. Et pourquoi est-il là? Parceque les flans abruptes du lac sont d'exceptionnels zone de lancement pour les ailes. Le festival se tient en octobre et il devait faire une nouvelle présentation au gouverneur sur le projet et réaffirmer son soutien. L'opération est une réussite pour l'instant.
La matinée se prolonge. Le professeur Indyo des premiers jours de notre voyage à Bandung débarque. Il est volcanologue, il est là pour discuter volcan avec le gouverneur. Nous comprenons que les premiers mots sont une remise au point de la culture G volcanologique du gouverneur sur ce super volcan puis nous comprenons qu'il discute géothermie...
En tout cas, la caution scientifique est là.

Puis arrive le mari de Tinoek, les embrassades s'enchainent, cet homme connait tout le monde au ministère. Serait-il un des formateurs les plus appréciés et les plus connus en foresterie? La question reste en suspend.
Nous changeons de salle et arrivons dans un salon privé. Arrive alors au compte goutte 12 autres de ses anciens élèves tous disséminés dans les différents ministères indonésiens à Jakarta. Quel est l'autre point commun? Ils sont tous originaire de la région du Lac Toba et des différentes ethnies qui l'entourent.
Le diner peut commencer. Nous comprenons comme on dit dans le sud un beignet, c'est à dire rien, tout est en indonésien. Nous comprenons juste que chacun exprime ce qu'il peut faire dans son ministère comme lobbying. Les remerciements au Dc Tinoek vont bon train, ce n'est donc pas son mari qui en est à l'origine mais elle. Pourquoi ? La réponse viendra après.
the batak meeting

Le plus amusant dans ce repas hormis la très bonne nourriture indonésienne, c'est l'observation de la réunion, chacun prend la parôle un à un, on ne se coupe pas la parole. Par contre les téléphones portables sont allumés, on répond pendant qu'un autre parle ou on est sur Blackberry messenger toute la réunion.
L'après-midi se termine après un trajet de 30min direction une petite salle de la rue vétéran de Jakarta, pas de clim, bondé(25personnes)... Quel est l'object? Le Lac Toba... décidement. Et qui nous retrouvons? Le gouverneur et Carlos ! Mais l'auditoire est différent. Je vous laisse imaginé. Un amphi international d'étudiants et de prof de sociologie, d'histoire de lettres. Pantalon velours, lunettes, style années 80, très concentré et assez facilement impressionnable avec des jolis mots philosophiques...
Mais pourquoi une telle réunion? Le classement du lac Toba au patrimoine mondial de l'Unesco est en réflexion. L'objectif était de réunir un maximum de personnes d'horizons différents en présence d'un politique important devant les représentants de l'Unesco.
Docteur Tino prend la parole 3min pour expliquer quel est son approche du tourisme, les applaudissements sont instantanés, l'auditoire est acquis. Les représentants de l'Unesco viendront la saluer car eux aussi ont été convaincu... Est-ce que l'écotourisme façon Idea ferrait des émules?
En tout cas, nous sommes des adeptes même quand on comprend rien des réunions.

Fred & Tom

lundi 8 août 2011

Nage avec les requins

Une page de rêves...

Message un peu tardif pour décrire ce troisième et dernier jour au paradis terrestre mais trouver une connexion internet stable en Indonésie n'est pas chose aisée lorsqu’on a plus de pied à terre fixe.


C'est donc après une journée déconcertante, partagé entre l'émerveillement et l'inquiétude, que nous nous dirigeons vers le port où nous attendent le frère d'Eddy et son père. Irwan, Youssouf et Eddy sont malheureusement occupés ce jour ci et ne peuvent-nous accompagner dans la découverte des îles et spots de snorkiling du parc national. Qu'importe, nos nouveaux guides connaissent la zone comme leurs poches puisqu'ils sont natifs de l'île. Nous embarquons donc sur le bateau, munis de nos palmes, masques et tubas ainsi que de gilets de sauvetages qui ne serviront que d'oreillets lors des navigations inter-îles.

Petit tour en bateau?

Derrière, l'ile de Menjangan Kecil

Nous commençons par une visite des fonds marins proche de l'ile de Menjangan Kecil . A peine entrés dans l'eau, des centaines de poissons se ruent autour de nous et finissent par nous "gouter"! Certainement curieux de découvrir un plat occidental, ces habitants du monde marin se pressent autour de nous et ne s'écartent que de quelques centimètres lorsque nous tentons de nous échapper. Heureusement ces poissons ne font que nous chatouiller et nous finissons par les oublier lorsque nous partons à la découverte des récifs coralliens. Pour les adeptes des Walt Disneys, nous avons rencontrés tous les personnages du monde de Némo. Entre poissons clown, lune et autres striés jaunes et noirs, nous nous émerveillons de la beauté des coraux multicolore. Des bleus, rouges et blancs crème, nous ne savons plus où donner de la tête. Un moment plus tard, la notion de temps nous quittant peu à peu, nous regagnons l'embarcation en direction de la deuxième ile.

Eddy's father
Eddy's brother (à droite hein!)

Les pilotes connaissent bien le milieu, et slalomant entre les coraux de la barrière, nous accostons à P Geleang, bordée de sable blanc et de cocotier (oui, comme dans les cartes postales!!!). Un couple d'habitants nous accueille, mais ne parlant qu'indonésien, nous les quittons rapidement pour faire le tour de l'ile. Une heure de marche au bord d'une eau frisant les 30°, nous tombons pied à aiguillons face à des petites raies magnifiquement bleu, mais terriblement dangereuse (d’après nos guides). C’est encore malheureusement sur un contraste de paradis et d’enfer que nous évoluons. Comment un endroit aussi magnifique peut il être à ce point gâché par des déchets plastiques, rejets de boites polystyrène et autres immondices de notre société de surconsommation ? Nous nous acquittons de la taxe de passage de 30 000rps (2,5€) avant de partir pour un spot de snorkiling.

...

Ça pique aux yeux non?

Beau goss le Tom

Seul au monde... Enfin presque!

Java n'est pas loin...

Tous les déchets ne sont pas vilains

Passant près d’une autre jolie petite île, notre capitaine décide d’amarrer l’embarcation à un massif corallien. Une ceinture de coraux, Gosong Cemara, au milieu de la mer laisse présager d’un futur pied à terre, si l’animal en question a l’opportunité de croitre correctement les 1000 prochaines années. Cette plongée dans les fonds indonésiens laisse Fred ébahie. Il n’y à pas de déchets sous l’eau. Dans le sud de la France, les fonds marins sont jonchés de bouteilles plastiques. Pas ici. Un espoir ? Une question reste tout de même en suspend, à certains endroit il nous semble voir beaucoup de coraux morts. La question est posée au frère d’Eddy et avec quelques dessins, nous finissons par comprendre qu’il ne s’agit que du cycle naturel de la vie corallienne. En descendant plus profondément nous pouvons constater la différence de température. L’eau doit passer de 30° à 25, différence suffisamment importante pour nous empêcher de rester trop longtemps dans les abbisses indonésiens (5 mètres de profondeur). Peut importe, nous avons de quoi nous émerveiller là où nous sommes.

Juste pour le plaisir!

Si si, ils bossent... par moment... (filets de pêche)

Sur la troisième ile, P Cemara Kecil, nous croisons des touristes indonésiens. Ils quittent les lieux et nous en commençons le tour. Elle aussi est habitée par un couple qui semble réaliser quelques aménagements sur terre ainsi qu’en mer. Des barrières de pierres sont érigées face à la mer, elles doivent servir à préserver la plage du flux et reflux des vagues. Sur l’ile elle-même, nous remarquons que la majorité des végétaux ont été coupés… après être partis à la chasse aux crabes avec Ecco, nous tentons de comprendre les aménagements réalisés. Il semblerait qu’une construction pourrait voire le jour prochainement. Tom et Fred prenne la mesure de l’information, nous devons absolument trouver le moyen de préserver ce paradis terrestre contre l’appétit vorace des investisseurs. Nos cerveau sont aux starting bloques, nous solliciterons un rendez vous avec l’ambassade. Avant de partir, nous remarquons que les indonésiens sont partis en laissant leurs déchets de piques niques. Nous sommes effarés, mais devons comprendre par ce geste que les outsiders ne sont pas prêts à visiter une réserve naturelle sans avoir reçus des règles en amont.

Y a du boulot!

Allez, une petite dernière...

Nous reprenons la mer à bord du bateau rutilant, et quelques minutes passèrent avant qu’Ecco nous fasse des signes. Le temps d’arriver à l’avant du bateau, nous apercevons deux tortues de mer entrain de dévorer une sèche ! Le pilote amorce un demi-tour et le père sort une épuisette. Il récupère la sèche. Nous reprenons la « route » en direction de la première île, Menjangan Besar où nous attend une surprise. Nous accostons sur un ponton à gauche et a droite duquel sont aménagés des bassins. Des requins y sont tenus en captivité. Nous faisons le tour des bassins puis gagnons la plage où nous découvrons un programme de sauvegarde des tortues marines. Des cages sont aménagées pour y protéger les œufs. Un peu plus loin, c’est un aigle pécheur qui est en captivité. Nous comprendrons plus tard qu’il s’agit d’un aiglon sauvé d’une mort certaine par des habitants locaux. Quelques hésitations, une vérification avec Ecco… Tom se lance dans le bassin aux requins…d’abord méfiant, il finit par allonger quelques brasses avant que Fred ne le rejoigne (il fallait bien qu’un des deux reste en haut pour prendre des photos !!!).

Il est gentil le poisson!!! Hum, Fred... Tu me rejoins?

Ces gros poiscailles sont impressionnants, ils ont les yeux fendus et tranchants, oui, comme à la télé. Sauf que là, on est à quelques centimètres d’eux. Heureusement, ils sont plus intrigués par notre présence que soucieux de chercher à nous gouter comme les poissons du matin. Nous quittons le premier bassin pour rejoindre celui d’à coté ou Ecco et sont père se sont amusés à les exciter avec les morceaux de sèche piqué aux tortues. Cette fois ci c’est Fred qui descend en premier le temps que Tom fasse quelques photos.

Voilà voilà... Bon, on va pas s'éterniser non plus hein!!!

Ces requins semblent plus curieux que les autres et tentent de nous encercler. Nous ne resterons pas longtemps, le temps d’admirer un couple de poissons clowns et nous partons pour Karimunjawa, les yeux éblouis, la tête pleine de rêves mais soucieux de ce qui pourrait arriver à ce paradis si personne ne tire la sonnette d’alarme.

A suivre...

dimanche 7 août 2011

Un rêve inquiétant...

A 8h, Yusuf et Eddy sont là prêt à nous faire découvrir leur parc. Yusuf travaille au Parc depuis plus de 10ans. Il nous raconte qu’il était déprimé quand il venait au parc (2 semaines par an), pas de télphone, pas de « speed boat », pas de route quasiment rien et il devait gérer les relations entre les populations des îles et le parc. Son rôle charnière est très encourageant en témoigne Eddy. Eddy est le pilote d’un des 2 speeds boat des gardes, il est de Karimunjawa, 2 enfants scolarisés sur l’île et toute la famille ici.
Yusuf sera donc notre guide principal aujourd’hui, il apprend l’anglais. Il le comprend assez bien, connait le vocabulaire de base et essai d’être en même temps le prof d’Eddy. Son objectif : être pris dans une université du Texas pour faire son master en développement local et ainsi faire reconnaitre son expérience et son expertise avec les populations locales.
Aujourd’hui donc, nous reprenons la moto mais cette fois-ci Fred ne conduit pas, nous sommes à l’arrière de leur gros scooter. Et en avant Guingan, destination n°1 le terrain de camping. Nous longeons la côte, les couleurs sont féériques...
Cà ne vient pas de google image mais du Fujifilm de Fred...
 les déchets sont omniprésents.
Merci Java !
Java et Bali ont fait de la mer leur déchetterie, la côte est de l’île en fait les frais. Nous passons une zone de polyculture, blé, un peu de riz, des vaches, des poules et nous atteignons une ferme. Les motos sont laissées là sous la surveillance du fermier édentés qui refait des latrines. Nous grimpons donc dans la forêt, l’ambiance est celle d’une forêt classique puis d’un coup, tout devient plus dense… L’humidité a grimpé, nous sommes entrée dans un forêt pluviale, zone protégée du parc. Ils nous font découvrir leur camping ground… une erreur… à une heure à pied des hôtels et à 3 heures du sommet sans aucun équipement jonché de pierre et de racine. Mais nous n’en disons rien pour l’instant. 50m plus loin… un gros bloc de béton : une source pompée : la seule source de l’ïle pour l’eau courante de la ville principale. Nous suivons le tuyau amont qui en sort et nous trouvons un ruisseau canalisé… Voilà pourquoi cette forêt n’est pas attaquée, elle est leur source d’eau. Le contrôle de l’île nous apparait là !
Eddy et Thomas dubitatif devant le système de pompage

Les idées et les spéculations vont bon train entre nous. Nous essayons d’avoir un peu plus d’info sur la gestion de l’eau sur l’île… impossible, la barrière de la langue est trop grande entre nous, un sourire et nous revoilà partis. Direction : Trecking mangrove : un chemin de randonnée dans une mangrove. Super idée ! Nous en avions entendu parler par Peta, en effet, il a été créé sur pilotis et est un premier test du système pour les parcs. Nous passons le pont entre Karimunjawa et Kemujan (15m au milieu de la mangrove) et nous arrivons sur place et découvrons le grand problème du paysage en Indonésie, l’entreprise attributaire du marché peut tout à fait prendre des libertés avec les recommandations techniques. Résultat : un chemin sur pilotis mal fait avec des bois parfois différents pour le même usage et surtout des vis de très mauvaises qualités. L’installation a moins d’un an, et çà bouge déjà. En effet, une mangrove est une zone humide c'est-à-dire une bonne partie de l’année les pieds dans l’eau et de surcroit ici en eau salée ! Le bois choisis vient de Bornéo et est classe V et VI (imputrescible naturel et résistant à l’eau et aux sels) mais les vis n’ont pas été traitées inoxydables. Des millions de roupies partis en fumée. Deux créations nouvelles par le parc national : deux échecs, nous commençons la journée avec un constat malheureux.
La mangrove!
Nous revoilà parti sur les motos. Route et puis chemin bosselé, no problem. Nous voyons le bleu vert de la mer se rapprocher dangereusement… Au milieu de nulle part, une plage paradisiaque sur laquelle s’est installée une fabrique artisanale de bateau. Fred en essaie un. Quelques images d’illustrations… et puis Eddy nous propose de gouter à une jeune noie de coco. Ok ! Il court chercher une machette, monte sur le cocotier et tchac, boom voilà 3 coco à terre. Et hop, il redescend…
Eddy et les cocotiers
Dégustation de jeune noie de coco sur plage paradisiaque avec population locale : çà c’est fait ! Oui, désormais nous cochons les rêves réalisés ces jours-ci.
Mais où est Willson...

Après un bon bain, nous repartons direction la plage aux dauphins… Dommage, le staff de l’ONG qui gère le site n’est pas là, nous ne pouvons cocher un nouveau rêve celui de nager avec les dauphins. Pas grâve, Yusuf nous promet la chambre locale si on revient !
Yusuf et son blackberry
4e lieu : la tombe du premier homme arrivé sur l’île. Ce lieu est saint pour les musulmans de l’île. A notre arrivée deux hommes prient. Sur le chemin, nous avons pu voir un nombre incalculable de maison en construction dont deux qui ressemble fortement à un complexe hôtelier. A Semarang avant notre départ, le planificateur du parc nous avait dit que leur nouveau problème est la croissance fulgurante du tourisme sur l’île et la guerre des prix au sein de la population locale. Après la rencontre du promoteur immobilier indonésien hier et celle du propriétaire de l’aéroport de l’île tout deux ayant les pupilles en forme de dollars, notre inquiétude monte par rapport à ce bout de paradis.
5e lieu : Nous empruntons une toute nouvelle voie carrossable encore en construction avec un fond de forme et une épaisseur de béton susceptible de faire passer de gros engins… L’inquiétude prend forme.
Une toute nouvelle voie.

Taman National staff !!!
Petit rando entre rochers, coraux secs et sables fins, nous voilà sur une autre plage magnifique. Nous y prenons notre déjeuner, il est 15h. Oui, car des vendeurs se sont installés et ils sont une dizaine pourtant nous sommes seuls… L’enigme ne met pas longtemps à se résoudre. En 10min pas moins de 4 bateaux accostent bourrés de touristes.
L’inquiétude est maintenant réelle, nous allons essayer d’en savoir un peu plus.
Après une sieste et un coucher de soleil aux couleurs sans nom, nous retournons à l’Amore café.
...
Nous y voilà à nouveau seuls. 1h après le café est plein et le chef de la section, Irwan, arrive avec Yusuf et Eddy. C’est le début d’une discussion endiablée en anglais mêlé d’indonésien. Avec Fred nous avions bien réfléchi et nous avons entonné un couplet anti promoteur aux allures azuréennes. Les idées Roquebrunoises ne sont pas très loin… normal quand on a déjà vu le diable, on s’en méfie. En tout cas, nous partageons des idées sur comment ils peuvent devenir des personnes centrales dans la gestion de l’île et comment le lien avec la population locale doit être maintenu. Nous leur parlons des problèmes d’eau et de déchets qui risquent d’augmenter avec le tourisme… etc…
Notre inquiétude est encore là au coucher car Irwan nous annonce la venue d’investisseur venu de tout le pacifique pour discuter de l’avenir des îles. Rappelons que vous et moi  nous pouvons acheté ici un lopin de terre pour une boucher de pain. Demain, Irwan rencontre les autorités de Jarapa, compétente pour l’attribution des permis, il est décidé à en parler avec eux. De notre côté, nous allons tirer la sonnette d’alarme à Jakarta via Docteur Tinoek et nous en ferrons un sujet centrale de notre réunion avec le chef de la coopération franco-indonésienne, vendredi prochain. Les objectifs d’écotourisme sont encore loin ici : la priorité endigué les mécréants et autres raclures de notre monde, quitte à fouiller ciel et terre, mais ce coin de paradis ne doit pas devenir St tropez ou Bali.

Tomtom et Fredouille, le poisson... (A suivre dans le monde de Némo)

samedi 6 août 2011

Un premier pas au paradis

C’est après 5h de bateau mouvementé que nous arrivons enfin sur l’ile de Karimunjawa. Ambiance plage de sable blanc et cocotier à perte de vue, les bicoques des habitants locaux, construites en briques et bétons, sont organisées autour de la rue principale.
Antenne parabolique, béton... Ici aussi!

Irwan, un des deux chefs de sections des Rangers, nous fait visiter ses bureaux et nous comprenons à force de questions posées sous différents angles (barrière de la langue) que la protection du parc national composé de 25 iles n’est pas chose facile. Si la population locale est compréhensive, selon Irwan, vis-à-vis du travail des gardes, des « outsider fishermans » viennent endommager les réserves. N’étant que 80 gardes pour les deux sections à effectuer le travail de protection, l’utilisation de leur « speed boat » coûtant très cher (1 000 000rps), ils ne peuvent garantir qu’un contrôle maritime par semaine.
Speed boat pour 5h de traversée

Eddy, un des habitants locaux embauché par les gardes nationaux, nous propose de louer un scooter pour visiter l’ile. C’est donc avec Fred qu’ils partent en quête du véhicule pendant que Tom continue la discussion sur l’arrivée de plus en plus massive de touristes sur l’ile. Nous voilà ainsi partis à la découverte de l’ile de karimunjava, chevauchant notre fougueux destrier à 4 vitesses, cheveux au vent et les mirettes émerveillées.
 Trente minutes de traversées de hameaux de pécheurs et autres cueilleurs de noix de coco plus tard, nous décidons de suivre un petit chemin de terre qui semble mener à une plage. Bingo, nous tombons sur une crique de sable blancs, bordée par les cocotiers sur la gauche et la mangrove sur la droite.

Au milieu, une barque de pécheur dormant sur le flanc avec 30 cm d’une eau de mer à 28°C. Au large, nous apercevons une ile sur laquelle ont été construites deux superbes villas. Des pontons de pécheurs bordent la crique de sable blanc. Nous flânons quelques dizaines de minute, entre émerveillement et incompréhension… Certains endroits de la plage sont jonchés de déchets plastics. Nous continuons notre route sur notre fidele et désormais dompté destrier.
Poisson entrain de sécher
 
Bateau de pêche traditionnel


 Plage de rêve...
 Embarcation? Ben oui!!! Ils pêchent des algues avec ça. Promis, on testera
 Entre Mangrove et bateaux de pêcheurs...
 Ponton à la jumelle.

En route pour le village principal que nous regagnons, quelques photos à prendre au passage, nous finissons par comprendre que le pneu arrière de Tornado est à plat… La détresse nous gagne, nous ne savons que faire !!! Rentrer à bord d’une embarcation de pécheur anonyme ne parlant ni l’anglais ni les mots de bahasa indonésia que nous avons dans notre « kamus » (dictionnaire) ? Non. Nous poussons notre destrier en direction du village principale, suivant les conseils des villageois.
Maison plus typique

Un quart d’heure de marche et nous comprenons que sur notre droite se trouve un… réparateur de chambre à air !!! Voyant le piètre état du scooter, celui-ci prend les choses en main et sans se dire un seul mot compréhensible pour nous, répare la roue délabrée. L’homme, d’une cinquantaine d’années, peut être soixante… connait son affaire, il dégante le pneu à l’aide de tournes vis et en sort la chambre à air. Quelques coups de pompe manuelle lui suffisent à trouver l’origine de la défaillance et il s’attelle déjà à rainurer le caoutchouc avec une scie à métaux. Une pâte noirâtre est appliquée quand il se présente avec un piston monté sur un étau… un peu d’essence dedans, il fixe la chambre à aire, la pate noirâtre et un bout de caoutchouc sous la machine infernale à laquelle il met le feu. 30 minutes plus tard, la chambre à air est réparée. Tornado de nouveau prêt pour de nouvelles aventures.
Autre construction...

Cependant, le fuseau horaire équatoriale nous à surpris et à 18h, la sombre nuit commence à s’installer. Malheureusement, notre destrier n’est pas pourvu d’une lampe suffisamment puissante pour éclairer la terrible route, et comme l’île est en plein blackout causée par un tronc d’arbre venu s’effondrer sur une ligne électrique, nous nous retrouvons plongés dans une obscurité déconcertante. Il nous en faudra plus pour nous décourager et grâce à la dextérité de Fred en deux roues et à la vivacité de Tom à prévenir du danger, nous retrouvons le village principal et notre une pièce et demi, loué en guise de home stay.
Toutes ces émotions nous ont mises en appétits et justement, Eddy nous rejoint pour nous guider jusqu’à l’aire des « restaurants » où nous avions déjà déjeuné à midi. C’est en plein milieu d’un repas épicé que nous entendons parler français… Encore !!! Cela suffit, s’en est trop ! Un jeune parigo nous conseil de faire un tour ce soir (pas trop tard parce que la nuit s’arrête tôt ici) à un bar du coin (probablement le seul bar de l’ile). Qu’il en soit ainsi. Nous retrouvons tous les touristes qui partagèrent le bateau de la longue traversée et sympathisons avec un français… Venu en Indonésie pour se marier avec une fille du coin et, non content de sa conquête, tente de développer une filiale de digitale informatique, support des facebook et autres twitters déjà existante à Paris. Quelques banalités sur l’Indonésie et quelques bintang (bière indonésienne) passées à tabac, nous dévoilons notre écœurement quand à la direction qu’est entrain de prendre cette ile. Un lieu si magnifique, porteur de richesses uniques au monde par sa flore et sa faune terrestre et sous marine est sur le point de se faire dévorer vitesse grand V par un tourisme effréné, acéré par des promoteurs immobilier qui peuvent acquérir des iles pour des poignées de figues…
Nous sommes donc partagés après ces quelques heures dans ce coin de paradis entre l’émerveillement du paysage gâché par des déchets non gérés, et la conscience que si les parcs nationaux de ce pays ne se dotent pas dans l’année qui vient d’un plan de gestion commun permettant de contrôler le tourisme et les terres, ce paradis deviendra l’enfer Balisien qui commence à soulever des mouvements de contestations de la population qui ne profite pas de cette manne d’argent occidentale et asiatique.
See you Fred and Tom

vendredi 5 août 2011

Colère et impuissance


Drôle de titre pour 2 étudiants en vadrouille dans un pays tropical aux plages de rêves et aux projets superbes…
Oui, l’Indonésie est un pays splendide (même si nous n’en avons vu que Borobudur et Yoghyakarta).
Oui, l’Indonésie est un grand pays aux potentiels exceptionnels
Oui, nous découvrons une nouvelle culture et l’architecture du paysage
Mais nous découvrons aussi tous les travers d’un pays en voie de développement et la difficulté de travailler dans une autre langue et avec une femme très prise
Plus nous avançons dans ce voyage et plus nous réalisons à quel point la république d’Indonésie n’est pas un état structuré et cohérent et encore dévoré par la corruption. La décentralisation a été poussé à un tel paroxysme que l’état central et les provinces collaborent plus du tout sur de nombreux sujets comme les parcs nationaux ou les universités.
Nous réalisons que le niveau d’étude est bas et que ce ne sont pas les universités locales qui relèveront le niveau d’excellence. Seuls 5 universités dans le pays ont des professeurs ayant des doctorats, les autres ont au maximum des masters mais le plus souvent des Licences ou Deug. Les docteurs et les meilleurs masters ont été passés à l’étranger.
Il en est de même pour la recherche. L’agence LIPI (CNRS indonésien) est à l’image de l’état sans ligne directrice ni véritable capitaine. Chaque chercheur doit trouver l’intégralité de ses fonds pour ses recherches. Les autorisations ou bourses quelconques prennent un temps énorme car il faut passer des dizaines d’autorités différentes qui ont leurs propres règles, leurs propres lenteurs et leurs corruptions. Aujourd’hui la recherche indonésienne a quelques bonnes individualités mais malheureusement est loin de produire de la recherche de niveau international. Les premiers « producteurs de connaissances » sur ce merveilleux pays sont les japonais. Ils investissent en voisin des millions de dollars. Ils forment et essaient de créer des partenariats enrichissants avec des agences du LIPI.

Non, l’Indonésie n’est pas un pays sur la voie d’un développement raisonné et ne suit pas le modèle chinois. Avec près de 5 villes de plus d’un millions d’habitant au compteur, nous avons vu ce que signifie l’urbanisation en Indonésie : anarchique et totalement incomplète.
Les quartiers germent à toute vitesse sans plan. Aucune infrastructure n’est prévue. L’assainissement se fait par canaux et directement dans les rivières. L’organisation pour les déchets est totalement aléatoire. Les transports publiques sont soient peu réfléchi soit absent. L’immobilisme du pouvoir politique est visible partout.
Nous découvrons également le rapport à l’argent des indonésiens. Avec une monnaie où l’on compte à partir de 1000 et l’impression permanente d’être pauvre, les indonésiens attendent qu’arrivent l’argent ou veulent un retour sur investissement rapide et souvent sans lendemain.
Enfin le tourisme serait une solution intéressante pour ouvrir le pays et apporter un certain dynamisme. Bali en est la capitale mais est-ce que çà sera pour longtemps? Les richesses restent trop entre les mains des étrangers qui ont investi. Les populations locales se sentent dépossédés et les incidents augmentent. Cette information nous est venue de l’ambassade et du Dc Tinoek. Il y avait hier matin à Jakarta une réunion rassemblant beaucoup d’acteurs du secteur et les autorités locales et nationales pour essayer de trouver des solutions. Nous allons voir de nos propres yeux tout çà à partir du 12 ou 13 août. Mais la réponse que l’on a envie de donner maintenant est l’écotourisme.
Depuis 3 semaines maintenant, nous cogitons à un projet franco-indonésien d’écotourisme pour la recherche internationale et les étudiants des deux pays. Cette idée bouge beaucoup et pourrait prendre forme en impliquant les populations locales via des projets de développement avec eux mais la désorganisation et le manque de transparence sont plus en train de nous démotiver qu’autre chose. Mais nous jouons le jeu de cette idée à fond. Demain, départ pour Kalimunjawa (Ujung kulon et Sumatra ont été annulé), 4heures de bateau rapide et nous serrons sur le parc marin de la mer de Java. 27 îles formées par les coraux où vivent une faune et une flore impressionnante et pas moins de 8700personnes. Les problématiques sont multiples et l’humain est encore un facteur essentiel. Ce parc sera-t-il potentiellement le futur lieu du projet ? En tout cas, ce voyage va donner une bonne vision de ce qui est possible ou pas car nous serrons accompagner de Ranger et d’un des chefs du parc. Notre projet n’est actuellement qu’un rêve mais il nous permet de voir l’indonésie autrement avec l’œil de l’investisseur ou simplement de l’occidental qui voit tout ce qui est possible, tout ce qui est riche dans cet immense et si complexe pays. Nous aimons y voir un projet pour notre futur post itiape ou simplement pour calmer notre sentiment d’impuissance face à ce pays aux potentialités énormes.

Tom et Fred from Semarang (Central Jawa)

jeudi 4 août 2011

D'autres sciècles (to be continued)

9h30,le 01.08
Nous partons pour Borobudur, un autre temple consacré à bouddha est à visiter. Celui-ci à été moins touché par le tremblement de terre de 2006 et est en meilleur état que celui de Prambanan visité la veille. Nous prenons un vieux bus dont les sièges sont tellement rapprochés que nous ne rentrons pas les jambes (on a trouvé pire que Rayanair !!!). 1h de trajet et nous voilà au pied du temple. Un petit détour par la boutique d’impression de photos, ils n’ont pas de carte mémoire mais un ordi sur lequel Fred tente de sauvegarder les photos sur une autre partie de la carte mémoire. Cela semble marché, nous commençons la visite.
Le temple présente une architecture différente du précédent. Il est plus étalé et les sculptures semblent plus fines. Les étages se succèdent et à chaque palier nous pouvons faire le tour et contempler les différentes scènes. En haut, les coupoles renferment des statues de bouddha, les seules qui ont conservées leurs têtes (guerres de religions ?). Le programme de conservation ici consiste en un garde par entrée du temple, à chaque étage soit près de 30 gardes qui tournent dans le temple. Efficace !? Nous terminerons au musé du temple ou nous découvrons des photos de celui-ci dans un état de délabrement avancé. Il y a eu plusieurs restaurations importantes ce qui fait de ce lieu une attraction touristique pour locaux et occidentaux.
Nous redescendons sur jogja où nous passerons l’après midi à nous balader dans les ruelles autour du Kraton quand vers 18h nous ne pouvons plus marcher, nous décidons de diner dans un restaurant en étage qui semble à l’écart de l’agitation de la rue. Nous sommes pour l’instant les seuls clients et un des nombreux serveurs nous parle en français ! Enfin, juste quelques mots mais nous en tombons dénues. Un quart d’heure plus tard un couple de hollandais et leur fille s’attablent à coté de nous, puis un autre couple d’italiens. Au bout d’une heure et demie, le restaurant est plein d’occidentaux.
Train de nuit pour Jakarta ou nous rencontrons peu après notre arrivée le conseiller aux affaires culturelles et scientifiques. Nous discutons une heure pendant laquelle nous confirmons nos impressions sur l’Indonésie : ce pays est en pleine croissance désorganisée et encore sous le coup de la corruption. Il est difficile de monter des projets durables sans avoir un contact local fiable qui puisse tenir la suite.
A notre retour sur Bogor nous choisissons un charmant hôtel avec fontaine adjacent à la chambre. Ce jour nous apprenons que le voyage à Ujung Kulong est annulé. Tino nous propose à la place de partir plus tôt pour Kalimun Jawa, un autre parc naturel de Java dont de nombreuses iles alentours son encore peuplées de villages traditionnels. Qu’importe, nous rencontrerons également le directeur du parc avec lequel nous pourrons parler de probables perspectives. En attendant, nous refaisons nos valises et mettons à jour le blog avec un grand regret, les photo du premier jour ont disparues… nous tentons de faire une recherche de fichiers effacés sans succès pour l’instant. Nous serons plus prudents pour la suite.
See you soon

mercredi 3 août 2011

D’autres siècles

Nous voici donc à jogjakarta (jogja), il est 8h30 le 31.07.

Nous trouvons un bus pour le Kraton (quartier du sultan, 25 000 personnes y vivent dont plus de 1000 sont à son service, de génération en génération et la majorité de plus de 50 ans). Le quartier présente une quiétude dont nous n’avions pas l’habitude et nous tombons sous le charme. L’architecture hollando javanaise du temple est surprenante, tout comme les statues, qui même si elles sont parfaitement identiques, ont une signification particulière selon leur orientation… nous découvrons également une extraordinaire collection de… chaussettes, boutons de manchettes et de couvercles de théières… les batiks, vêtements aux motifs traditionnels, dont chaque personnage important semble avoir un exemplaire unique sont également exposés.

Apres avoir compris que le spectacle de danse traditionnel était annulé pour cause de ramadan (qui commence le lendemain) nous partons en quête du marché aux oiseaux. Nous tombons en premier sur le temple dédié à l’eau, une magnifique entrée ainsi qu’un beau et surprenant bassin derrière les escaliers. Cependant la visite s’arrêtera là, le chemin nous conduit vers la sortie. Apres quelques centaines de mètres sur l’artère principale, nous prenons une petite traverse parallèle et cheminons entre les habitations. L’endroit est calme et magnifique. Nous apprécions vraiment cette partie de l’Indonésie qui contraste tellement avec ce qu’il se passe 20 mètres à côté.

Le marché aux oiseaux… les premières cages contenaient quelques jolis petits oiseaux colorés et puis, petit à petit les cages se sont remplies jusqu’à arriver à l’immondice… Près d’une centaine d’oiseau dans une même boite ayant juste la place de se déplacer. D’autres animaux étaient également en captivité tel que boa, anaconda ou singes.

Non, ils n'ont pas été peints comme nous le pensions au premier coup d’œil...

Protégé l’espèce? Oui, bien sur, protégé par la cage!!!

Nous repartons un peu dégoutés. Cet après midi, nous avons rendez vous avec une amie de Peta qui doit nous montrer une des merveilles de l’Indonésie, les temples de Prambanan, inscrits au patrimoine mondiale de l’UNESCO. Des merveilles de constructions en pierres de tailles, sans mortier et dont chaque pierre est finement gravée de statues ou de scènes diverses.

Suite au tremblement de terre de 2006 certaines parties du temple ont été ravagées

Nous finirons la journée épuisés mais vraiment heureux de ce que nous avons vus. Une chambre climatisée pour 2 avec eau chaude dans la douche (250 000rps ou 20 €). A oui, petit problème de la journée, l’appareil photo n’a plus voulu en prendre vers la fin de la visite du temple (les n° de photo étaient arrivé au maximum, rien à faire, on à tout essayé, il faudra acheter une autre carte demain). Nous ne mettons pour l'instant que des photo tirées sur google.

Sorry and see you soon

mercredi 27 juillet 2011

Délires d'autres mondes

Nous voila donc repartis pour du design et de la réflexion sur notre projet. En effet, la barrière de la langue nous a fait mal interpréter les commentaires de nos dirigeants. En tout cas, après une longue discussion concernant notre ressentis quand au projet, à été convenu que nous devions re-designer les supports de culture de la désormais connue Tetrastigma et de la main way qui, si elle ne nous semble plus utile dans ces conditions, doit quand même faire partie intégrante du projet.

Le deuxième point de discussion concernait notre stage et plus particulièrement notre prochain projet. Depuis quelques jours nous faisions de l’appel du pied pour aller visiter les parcs nationaux, dont celui d’Ujung Kulon (ambiance plage de sable fin et rhinocéros sur la berge d’en face). Nous devons pour cela prendre en charge les déplacements, ce qui nous conviendrait à condition de quitter notre appartement car notre budget se rétrécit de jours en jours.

Qu’à cela ne tienne, nous rédigeons notre programme avec nos estimations de coûts et nous l’envoyons à Ibu Tino. Nous aurons la réponse bientôt.

En attendant, c’est reparti pour sketchup. Ces longues heures passées à se prendre la tête sur le fonctionnement du logiciel n’auront finalement pas été vaines puisque nous maitrisons désormais une bonne partie des outils. Tom à été officiellement surnommé le « geeker » par Fred car celui-ci est capable de passer la journée sans décrocher de son écran. Quand on voit le résultat, on comprend.


Notre projet avance à grands pas et nous pensons pouvoir le clôturer en cette fin de semaine.


D’autres pensées :

Non… Ce mot est bien court, il est pourtant fort de signification. Ses conséquences peuvent parfois être lourdes à porter. Il signifie le refus, la prise de partis, la volonté d’imposer son idée. Cela peut paraitre simple dit comme ça, il nous semble cependant que beaucoup de gens ne savent pas l’employer. Particulièrement les indonésiens. Nous développerons ce point dans un autre message.