mercredi 27 juillet 2011

Délires d'autres mondes

Nous voila donc repartis pour du design et de la réflexion sur notre projet. En effet, la barrière de la langue nous a fait mal interpréter les commentaires de nos dirigeants. En tout cas, après une longue discussion concernant notre ressentis quand au projet, à été convenu que nous devions re-designer les supports de culture de la désormais connue Tetrastigma et de la main way qui, si elle ne nous semble plus utile dans ces conditions, doit quand même faire partie intégrante du projet.

Le deuxième point de discussion concernait notre stage et plus particulièrement notre prochain projet. Depuis quelques jours nous faisions de l’appel du pied pour aller visiter les parcs nationaux, dont celui d’Ujung Kulon (ambiance plage de sable fin et rhinocéros sur la berge d’en face). Nous devons pour cela prendre en charge les déplacements, ce qui nous conviendrait à condition de quitter notre appartement car notre budget se rétrécit de jours en jours.

Qu’à cela ne tienne, nous rédigeons notre programme avec nos estimations de coûts et nous l’envoyons à Ibu Tino. Nous aurons la réponse bientôt.

En attendant, c’est reparti pour sketchup. Ces longues heures passées à se prendre la tête sur le fonctionnement du logiciel n’auront finalement pas été vaines puisque nous maitrisons désormais une bonne partie des outils. Tom à été officiellement surnommé le « geeker » par Fred car celui-ci est capable de passer la journée sans décrocher de son écran. Quand on voit le résultat, on comprend.


Notre projet avance à grands pas et nous pensons pouvoir le clôturer en cette fin de semaine.


D’autres pensées :

Non… Ce mot est bien court, il est pourtant fort de signification. Ses conséquences peuvent parfois être lourdes à porter. Il signifie le refus, la prise de partis, la volonté d’imposer son idée. Cela peut paraitre simple dit comme ça, il nous semble cependant que beaucoup de gens ne savent pas l’employer. Particulièrement les indonésiens. Nous développerons ce point dans un autre message.

mardi 26 juillet 2011

La barrière de la langue- regards croisés


GTdba,neau uhqduyqUHDh  hdydhtijnudnn jujumimititi pouettepouette rrr…

C’est déconcertant non ? Vous n’avez rien compris ce qui est écris là…
Le langage est notre principal lien à l’autre alors quand il s’altère tout devient plus compliqué, les barrières s’érigent, les non-dits, les frustrations, les malentendus s’installent, les mauvaises interprétations font légion.
Comment ne pas faire ce constat après ces quelques semaines dans ce pays du bout du monde ? Nous vivons au quotidien la barrière de la langue. Cette impression est permanente dés que nous sortons de ce 18m² à demi climatisé. La barrière de la langue est quelque chose de bien réelle et la vivre à outrance, isole.
Nous avons pu l’expérimenter sur des mots d’anglais interpréter de façon différente. L’anglais pratiqué par un français et un indonésien sont marqués par les cultures propres et comment comprendre le même sens pour tous les mots. Dans la même langue, un mot peut avoir plusieurs intonation, plusieurs tonalités, plusieurs sens ou interprétations possibles alors lorsque deux cultures se parlent à travers une langue qui n’est la langue maternelle pour aucune des deux… L’anglais est un outil génial mais difficile à manipuler en nuances et à adapter à d’autres cultures.
Comment ne pas niveler par le bas les échanges et la pertinence des ressentis à exprimer ?
Dans le travail, la barrière de la langue vient se mélanger à nos propres fonctionnements et dysfonctionnements. Dois-je interpréter la phrase qui vient de m’être dit comme un ordre, une recommandation ? Dois-je y voir une reconnaissance de mon travail et simplement un du pour eux étant donné notre niveau ? Toutes ces questions sont difficiles à se poser en direct. Même si le vocabulaire anglais permet de faire des nuances de ce type, il faut l’avoir en bouche au bon moment et surtout il faut avoir les mêmes traductions dans les deux pays. Lorsque l’on voit le dico Français-indonésien, on en doute. Certaines traductions données appartiennent quasiment à l’ancien français. Ainsi sur le moment et même après, toutes les impressions sont possibles, les incompréhensions commencent alors à prendre le dessus. Ainsi par rapport à Dc Tinoek et à Peta, nous avons du mal à nous faire une idée sur ce qu’elles demandent exactement, ce qu’elles pensent de nos travaux.
 by Tom

Le langage.
80% d’un dialogue se fait par les non-dits : attitude, expression faciale, environnement, mais également selon la connaissance que l’on a de son interlocuteur. Ou plutôt de l’image que l’on s’est faite de lui.
Ainsi, une discussion avec une personne inconnue va nous demander un effort supérieur qu’avec une personne connu. Mais à partir de quel moment pouvons nous dire que nous connaissons une personne ?
Apres 1 mois de stage, nous connaissons mieux les personnes du « bureau » (qui n’existe pas par ailleurs, ce qui doit également influencer notre interprétation des discussions), mais pouvons nous considérer que nous parvenons à discuter avec elles en limitant, ou du moins en comprenant les interprétations ?
Pour les deux partis, l’anglais est une langue étrangère, cependant, l’expérience internationale de Ibu Tino et Peta leurs permet de mieux maitriser cette langue désormais commune. Notre compréhension des phrases et de leurs sens est correctes, nous comprenons les sujets abordés et sommes capable d’échanger avec les personnes. Cependant, nous avons été surpris ces derniers jours par ces interprétations et « erreurs » de compréhensions.
Le projet Rafflesie nous a été confié sans deadline ni guidelines. Nous avions présenté les types de travaux que nous étions capables de faire à l’école, nous sommes donc partis dans cette direction. Méthode IMRAD : Introduction, Méthode, Résultat, Analyse, Discussion. C’est donc après 1 semaine intensive de recherche sur la Rafflesie et son hôte que nous avons pu commencer notre rapport ainsi que nos designs. Cependant, nous avons fonctionné de la même façon qu’à l’ITIAPE, de manière autonome.
C’est donc certainement à cause de la barrière de la langue, et donc par l’interprétation des non dits, que nous avons compris que nous devions créer un espace à but scientifique, ludique et pédagogique. Le résultat nous semblait bon pour le temps impartis, cependant, les clients avaient pensés la zone d’une autre manière, disons avec moins de facteurs (réf au CS pour les ITIAPIENS). Sommes-nous réellement allés trop loin ? Avons-nous l’esprit encadré par notre formation (esprit scientifique et technique) ? Le fait de travailler dans un pays étranger, avec un climat différent, avec une langue différente… seraient-ce les facteurs qui nous on fait mal interpréter la demande ?
Les barrières sont faites pour être franchies, nous recommencerons donc notre travail en accord avec les demandes du client et les conseils avisés de Ibu TIno, tout en gardant nos idées en thermes de recommandations. Une discussion s’impose tout de même avec notre responsable de stage afin de vérifier si nous avons bien compris les critiques ainsi que le travail que nous devons refaire.
by Fred


dimanche 24 juillet 2011

Nouvelle vague

Nous sommes dimanche soir. Nous avons fini notre projet. Les derniers ajustements se fond demain avec nos chefs juste avant la présentation. Fred est un peu malade mais l'esprit du projet Rafflésie a plu à Dc Tinoek, demain nous essayerons de convaincre. Nous avons appris ce matin que nous allons travaillé sur le parc national Ujung Kulong ! De beaux moments en perspectives mais c'est d'abord Halimun Salak la prochaine destination.
Demain départ pour la jungle pour 3 jours. On vous laisse donc sans nouvelles durant cette aventure mais nous reviendrons ensuite en vous proposant des messages sous un autre format, plus réfléchis moins récité. Nos derniers articles sont de moins en moins intéressants.
L'objectif de ce blog n'est pas de vous lasser mais de faire plaisir !

Même si nous avons déjà débuté une petite réflexion sur ce nouveau format, vos propositions sont les bienvenues !

A très bientôt donc,

Tom & Fred